Etonnants dauphins
Le mois dernier, j'ai nagé avec des dauphins à Cannes. Et clairement, j'ai été impressionné : c'était vraiment magique. C'était encore plus extraordinaire que ce que j'avais imaginé !
Du coup, j'ai voulu m'intéresser davantage à ces bêtes incroyables, et je dois dire que j'ai été frappé par ce que j'ai découvert. Je savais entre autre chose que les dauphins étaient des mammifères, mais je ne discernais pas ce que cela signifiait dans les faits !
Cela veut tout d'abord dire le dauphin n'a pas de branchies : contrairement à ce qu'on pourrait croire, il ne peut donc pas rester plus de 3 minutes sous l'eau sans remonter à la surface chercher de l'air ! Après, la femelle n'a qu'un seul bambin à chaque fois : elle le porte dans son ventre durant 11 mois, puis l'allaite ensuite pendant environ 8 mois.
Mais la chose qui m'a vraiment déconcerté, c'est tout de même son origine. Il y a 60 millions d'années, les ancêtres des cétacés vivaient en effet... sur le sol terrestre. Oui oui, aux abords des côtes ! Cet ancêtre était un animal de taille moyenne, avec des sabots ! Il se nourrissait de poissons et d'amphibiens. Mais un jour, un immense bouleversement climatique a entraîné la disparition de tout l'écosystème. Afin de survivre, le mésonyx a dû se rapprocher du milieu aquatique, et a fini par y vivre complètement. Son corps s'est donc progressivement transformé pour se conformer à ce nouvel état : ses pattes avant se sont métamorphosées en nageoires, ses pattes arrière ont disparu, et ses narines sont remontées vers le sommet du crâne pour que l'animal puisse respirer sans sortir la tête de l'eau. C'est pour cette raison que les dauphins possèdent autant de points communs avec l'homme : c'est leur provenance terrestre qui explique pourquoi ils possèdent des poumons, n'ont pas d'oeufs, et allaitent leurs bébés comme tant d'autres animaux terrestres !
Sinon, si vous habitez la région, je vous recommande vraiment d'essayer la nage avec les dauphins. Voilà le site qui détaille le déroulé du programme, si vous voulez jeter un oeil. A lire sur le site de ce pour nager avec les dauphins à Cannes.
L’agriculture en Ile de France
La population agricole vieillit. En 2000, l’âge moyen était de 50,1 ans, 22% des agriculteurs avaient moins de 40 ans et 51% plus de 50 ans. En 2010, l’âge moyen avait augmenté à 51,6 ans, seuls 17% des agriculteurs avaient moins de 40 ans et 57% plus de 50 ans. Le renouvellement des générations est donc l’alpha et l’oméga de toute stratégie durable pour l’agriculture francilienne. Environ 40 personnes s’installent avec le statut JA chaque année (entre 30 et 50 en fonction des années). Certains s’installent aussi hors du parcours JA. Ce chiffre, comparé aux quelques 3200 agriculteurs de plus de 50 ans, met en lumière le challenge de l’installation que l’agriculture francilienne doit relever dans les prochaines années. Parallèlement aux difficultés d’installation, le secteur peine aussi à recruter la main d’œuvre salariée dont il a besoin. Cela concerne les exploitations de grandes cultures, mais, plus encore, le maraîchage où le recours à de la main d’œuvre saisonnière est névralgique. Bien sûr, les difficultés économiques du secteur, et donc sa faible rentabilité, ainsi que son environnement péri-urbain (difficultés de logement en zone rurale et concurrence des emplois urbains), couplés à une offre de formation perfectible constituent en eux-mêmes des freins à l’installation comme à l’emploi salarié. Enfin, on ne saurait occulter le déficit d’image des métiers agricoles au regard des emplois tertiaires. Ce sont les cibles prioritaires de l’action que la Région doit mener en lien avec l’Etat.
En avion à réaction
Si l'univers merveilleux de Disneyland, avec ses couleurs pastel, ses chansons aux voix aigues, et ses décors en carton-pâte vous lassent, voilà un parc complètement différent qui pourrait vous intéresser... si vous êtes russe et patriote : le Patriot Park, qui a été inauguré récemment par Poutine. Dans ce parc d'attractions thématique, on ne monte pas sur une foutue barque pour voir des centaines de marionnettes chanter It's a Small World après deux heures d'attente. Non, dans ce parc-là, vous pouvez vous prendre en photo sur un char d'assaut russe, le casque de tankiste sur le crâne, ou faire un selfie aux commandes d'un avion de chasse. Les charmantes têtes blondes peut y manipuler les armes dernier cri sous l'oeil attendri de leurs parents. Ce parc se situe dans la ville de Kubinka, à une heure à peine de Moscou. Le site, immense, comporte entre autres une salle de conférence et d’exposition qui accueille depuis son inauguration récente un salon militaire, sobrement intitulé Armée 2015, qui braque les projecteurs sur les dernières innovations technologiques en matière d’équipements militaires. La thématique du parc s'inscrit, dixit Poutine, dans le nouveau système éducatif militaire et patriotique de la jeunesse. Ce parc a bien sûr une raison d'être. C'est le moyen pour les citoyens russes d'admirer la puissance de leur armée et de retrouver un peu du sentiment qu'ils éprouvaient à l'époque de l'URSS. La vue de ce parc est conçue pour procurer un sentiment d’autonomie interne, rendre les citoyens plus confiants quant à la protection de leur territoire. En amenant les enfants dans ce parc, en les invitant à jouer avec l’artillerie, à monter sur les chars et à contempler toutes les technologies les plus modernes, Poutine crée un sentiment d'unité et de fierté pour le présent et les prochaines générations. Une fierté qui est déjà à l'oeuvre, puisque portée par une vague de patriotisme sans précédent depuis l’annexion de la Crimée, en mars 2014. Poutine étant considéré comme le responsable de ce « renouveau », il a tout intérêt à ce que cet amour des engins de mort se poursuive, d'autant qu'il compte sur l'industrie militaire pour redynamiser l'économie (le pays vit sa pire crise économique depuis 15 ans). Le coût du Patriot Park s’élèvera à terme à 20 millions de roubles, soit environ 330 millions d’euros, et sera achevé en 2017. Un autre parc équivalent est déjà en construction en Crimée, dans la banlieue de Sébastopol. En glorifiant l'armée, les armes, et en donnant à la prochaine génération l'amour de la guerre, on peut d'ores et déjà penser que de bonnes années nous attendent... Pour en savoir davantage, je vous recommande la lecture du site sur cette expérience de vol en L-39 à Paris Pontoise qui est très bien rédigé sur ce thème.
Sans emballage
Pour de nombreux produits, le zéro emballage est une solution durable et rentable. De nombreux produits frais sont naturellement emballés dans leur propre peau et, dans de bonnes conditions, peuvent être transportés et consommés en toute sécurité sans emballage plastique à usage unique. Le nombre croissant de détaillants qui mettent l’accent sur la réduction des emballages superflus reflète l’exigence croissante des consommateurs de moins d’emballage. Le nombre croissant de banques alimentaires et de redistributeurs de nourriture est aussi un indicateur de l’échec des distributeurs et des conditionneurs à réduire le gaspillage. En Europe, on trouve fréquemment des marchés fermiers traditionnels, fonctionnant, pour nombre d’entre eux, avec un taux très faible d’emballages. Les fruits et légumes sont vendus en vrac, la viande et les produits laitiers dans du papier. Un défi essentiel pour les détaillants traditionnels, y compris pour les marchés fermiers, reste d’encourager l’utilisation de sacs et récipients réutilisables, alors que nombre d’entre eux continuent d’utiliser des sacs et d’autres formes d’emballage à usage unique. 100 milliards de sacs plastiques sont consommés chaque année dans l’Union européenne. Ils peuvent tous être remplacés par des sacs réutilisables, ce qui représente un objectif atteignable à court terme pour les responsables politiques. Comme les marchés traditionnels, un nombre croissant de distributeurs alimentaires européens renoncent aux emballages. Des magasins sans emballage ou zéro déchet vendent les produits en vrac et encouragent l’utilisation de contenants réutilisables. Nombre d’entre eux se fournissent en outre en produits locaux et biologiques, soutenant ainsi des chaînes d’approvisionnement courtes et contribuant à la réduction (potentielle) des taux de déchets alimentaires. D’autres réduisent encore le gaspillage, en transformant et servant les invendus dans des bars ou dans la restauration. Alors que les avantages et inconvénients de la vente sans emballage doivent faire l’objet d’études complémentaires, ces magasins montrent qu’une agriculture à petite échelle et faible impact écologique et une économie circulaire peuvent se renforcer mutuellement et affaiblir le compromis actuel d’utiliser l’emballage pour réduire les déchets alimentaires. Les solutions de vente au détail sans emballage peuvent contribuer à des prix plus attractifs pour le consommateur en réduisant les coûts de commercialisation et ceux liés au conditionnement. Le site bepakt.com fournit une liste (non exhaustive) des magasins sans emballage en Europe. Un nombre croissant d’initiatives vendent et/ou distribuent volontairement des aliments qui auraient été sinon jetés (Voir une liste des initiatives sur les sites de FUSIONS et FoodWin). Le seul fait que de telles initiatives existent, est révélateur du degré de gaspillage alimentaire dans la distribution aujourd’hui. Elles sont devenues un apport essentiel pour les banques alimentaires et les organisations caritatives européennes qui combattent la pauvreté alimentaire. Cette distribution ne traite pas les causes sous-jacentes au gaspillage alimentaire ou à la faim et est confrontée à plusieurs problèmes pratiques, comme la réticence de certains supermarchés à redistribuer des produits de marque propre, par crainte de porter atteinte à la réputation de celle-ci.
Un vol Lyon-Genève un peu particulier
Aéroport de Roissy, samedi dernier. C'est avec une certaine émotion que je pénètre dans le cockpit de l'Airbus et prends position sur le siège du pilote, tandis que mon épouse s'assied sur le siège en retrait à l'arrière. Le moment est particulier : dans un instant, je vais faire décoller ce monstre de 60 tonnes. Mon moniteur se place à ma droite, sur le siège du co-pilote. Je mets mon casque et procède à toutes les incontournables checklists qui précèdent ce type de vol. Puis je demande enfin à la tour de contrôle la permission de décoller. Une fois que j'ai reçu l'accord de la tour et de mon co-pilote, je respire un grand coup et pousse les gaz à fond. L'appareil accélère et tout le cockpit se met à vibrer. A pleine vitesse, j'éprouve un instant l'envie de quitter la piste pour foncer dans un hangar. Mais je ramène finalement le « manche » vers moi et l'appareil quitte tout doucement le sol. Je me retrouve collé à mon siège tandis que nous filons à 2000 pieds. Un virage à 45° plus tard et voilà que nous nous éloignons de l'aéroport. La vue est superbe. C'est parti pour une heure de vol absolument magique. Mon co-pilote me félicite pour mon décollage. Après tout, je ne suis pas pilote. Avant aujourd'hui, je n'étais même jamais entré dans un cockpit. Mais ce n'est pas un véritable cockpit, même s'il est impossible de différencier la réalité du virtuel. Car je suis dans un simulateur de vol haut de gamme : un simulateur professionnel, celui-là même utilisé par les compagnies aériennes pour former leurs pilotes de ligne. Le cockpit est la réplique détaillée d'un Airbus, et la vue par la fenêtre est d'un réalisme saisissant. De plus, la cabine est posée sur vérins hydrauliques, ce qui permet de retranscrire toutes les sensations d'un vol réel : les poussées, les vibrations, les inclinaions de l'appareil, l'atterrissage... Tout semble vrai, jusqu'au plus petit détail. Le simulateur reproduit la réalité à 99% ! Le simulateur reproduit également la météo à la perfection : la luminosité selon l'heure, le ciel brumeux, le soleil couchant aux éclats aveuglants quand on le prend de face... Mais le plus extraordinaire, c'esqt que le vol est à la carte : on peut choisir l'aéroport d'envol (parmi plus de 24000) ainsi que les conditions de vol (météo, panne éventuelle, etc). Lors de ce vol, j'ai décidé de faire un Lyon/Genève, de jour, et sous un ciel dégagé. Une expérience hallucinante que je recommande à tout amateur de simulation aérienne ! L'immersion était si parfaite que j'ai ressenti le décalage horaire à la sortie. Je m'étais posé à Genève au crépuscule et on était en fin de matinée à l'extérieur ! Davantage d'information est disponible sur le site de l'organisateur de ce vol en simulateur à Colmar.
L’orientation professionnelle
Lorsque l’on évoque l’enseignement professionnel en France, la question de l’orientation se pose immédiatement. Il est en effet patent que l’orientation vers cette filière n’est pas suffisamment choisie et correspond rarement à une analyse fine des métiers et des qualifications auxquels conduit cet enseignement : orientation subie ou orientation par l’échec, la décision de suivre la voie professionnelle est bien souvent dévalorisée. Les représentations des jeunes et de leurs familles à l’égard de l’enseignement professionnel résultent d’un discours ambigu sur les parcours scolaires en France. Alors que la filière générale apparaît comme la seule voie de réussite, d’importants efforts de communication tentent en vain depuis quarante ans de donner plus de lustre à la voie professionnelle. Cette hiérarchie implicite des filières est confortée par l’ensemble des acteurs sociaux : professionnels de l’éducation et de l’orientation, parents, décideurs. Ainsi, les décisions d’orientation sont prises quasi-exclusivement au regard de la réussite appréhendée à travers les notes obtenues au collège, alors même que l’élève n’a jamais été confronté aux disciplines enseignées dans la voie professionnelle. Cette situation s’explique en partie par l’abondance de l’offre : la voie professionnelle scolaire accueille près de 300 spécialités de formations aux niveaux IV et V, qui préparent à plus de 10 000 métiers, eux-mêmes portés par plusieurs centaines de branches professionnelles. Dans ce contexte, il semble presque impossible de délivrer aux élèves et aux familles qui font ce choix une information exhaustive. Dans bien des situations, l’attractivité d’une formation n’est pas liée au taux d’insertion des jeunes, mais à son pouvoir de séduction auprès des élèves. Ainsi, la médiatisation de certains métiers peut créer des effets de mode pour les formations qui y conduisent, comme cela s’est récemment produit pour le métier de chef cuisinier, popularisé par des émissions télévisées. Ces engouements passagers n’aboutissent pas à une orientation rationnelle des élèves : non seulement ils peuvent ne correspondre à aucun gisement d’emplois, mais ils sont souvent facteurs de désillusions (ainsi en cuisine, où la réalité du métier est différente de l’image qu’en donnent les médias). A contrario, des secteurs porteurs d’emplois, proposant des salaires élevés, restent délaissés par les élèves et les familles. En outre, si la dimension informative est importante, elle ne saurait, à elle seule, suffire. L’accompagnement de l’élève tout au long de son parcours est indispensable pour créer la rencontre entre ses envies, son potentiel et les opportunités professionnelles à saisir. L’orientation doit également résulter d’un dialogue approfondi avec l’élève et sa famille. Or, cette dimension reste, elle aussi, bien souvent sous-estimée dans le cadre de l’orientation.
Quand tu vas en Belgique
Le plus souvent, les gens remarquent que l'âge les rattrape lorsqu'ils ne comprennent plus la mode du moment. Personnellement, c'est en voyageant autrement que j'ai eu cette terrible épiphanie. Il y a deux semaines, j'ai en effet réalisé, avec ma chère et tendre, un voyage de groupe à Bruxelles. Je peux vous dire que ce voyage a fait l'effet d'un coup de tonnerre pour notre famille. Jusque là, nous ne pouvions en effet envisager de voyager autrement qu'en « voyage désorganisé » (comme aime à les appeler ma femme) : nous réservons notre vol et avisons de la suite une fois que nous sommes arrivés. Le moins qu'on puisse dire, c'est que le voyage de groupe ne correspond pas vraiment à nos habitudes ! Evidemment, nous l'avons parfois regretté (je me souviens notamment de cette nuit interminable qui a été la nôtre lors d'une certaine inondation à l'autre bout du monde), mais pour autant, nous n'avons jamais penser corriger notre modus operandi. Nous avons toujours tout fait pour rester à l'écart des vagues de touristes. La seule idée d'aimer les sorties de groupe nous a toujours paru incroyable. Et elle nous paraît toujours aussi incroyable, en réalité. Mais alors que nous cherchions des suggestions de destination sur le net, nous avons déniché une agence organisant des voyages de groupe différents des autres. En dehors des visites de groupe, chacun y est libre de faire comme il l'entend. Le système nous a paru pas mal, et même si nous n'étions pas certains de nous, nous avons craqué. Et en tout état de cause, nous ne l'avons pas regretté : avec cette formule hybride, on peut réellement réunir les bénéfices des voyages en solo et en groupe. Et si j'avais quelques doutes en y allant, j'ai été ravi par notre séjour. A tel point qu'à mon avis, ma femme et moi risquons de réitérer. Si vous n'avez jamais tenté, je vous conseille de jeter un oeil pour voir les avantages qu'il y a à voyager comme ça. Voilà le lien du site de l'agence qui propose ce voyage à Bruxelles. Encore plus d'information sur l'agence organisatrice du voyage groupe à Belgique en cliquant sur le site internet de l'organisateur.
Du jazz franc-maçon
Une grande partie des créateurs du jazz, si ce n’est la majorité, ont été membres de la franc-maçonnerie américaine noire Prince-Hall.C’est ce qu’affirme Yves Rodde-Migdal dans le livre qui vient de paraître «Jazz & Franc-Maçonnerie. Une histoire occultée» préfacé par Philippe Foussier, Grand Maître du GODF (1). A l’heure où l’on fête les 300 ans de la franc-maçonnerie et les 100 ans du jazz, les relations entre les deux sont étudiés par un connaisseur à double titre: Yves Rodde-Migdal est un frère du GODF qui a exercé le métier de pianiste de jazz. Plonger dans cette histoire, c’est avant tout découvrir la franc-maçonnerie américaine, ségrégationniste puisque les noirs se retrouvent entre eux dans les loges de l’obédience Prince-Hall. Et cette dernière, comme l’écrit Philippe Foussier, a «offert aux Noirs américains des espaces et des outils d’émancipation dont on sait aussi, et depuis longtemps, le rôle que le jazz y joua, y compris dans sa dimension spirituelle, voire religieuse.» Dans son ouvrage, Yves Rodde-Migdal livre une liste non-exhaustive d’une cinquantaine de jazzmen francs-maçons dont Louis ARMSTRONG, William COUNT BASIE, Cab CALLOWAY, Phil COLLINS, Duke ELLINGTON, George GERSHWIN, Dizzy GILLEPSIE, Benny GOODMAN, Lionel HAMPTON, Oscar PETERSON, Nat KING COLE… Rodde-Migdal conclut: «La franc-maçonnerie aura contribué à la création d’un événement artistique majeur aux répercussions mondiales dans le domaine de la musique…» Rodde-Migdal ignore si John Coltrane était initié, mais selon lui, lorsque le jazzman enregistre The Underground Railroad en mai-juin 1961, il fait référence à «un réseau maçonnique clandestin d’exfiltration d’esclaves vers le nord des USA et le Canada lors de la conquête des nordistes sur le Sud raciste et esclavagistes». Rodde-Migdal livre une de ses planches de 2014 qu’il termine par: «Le jazz est une aventure individuelle et collective à la fois, est fraternel et individualiste, nécessite de travailler avec acharnement, est en constante évolution et mutation, exactement comme la maçonnerie.» Osant même confier: «Si je suis jazzman et franc-maçon, ce n’est certainement pas par hasard».
Quand je tire sur le manche
Le mois dernier, j'ai testé un stage de pilotage d'avion à Montpellier. Je ne connaissais pas, et je dois dire que je comprends mieux pourquoi tant de personnes passent leur brevet de pilote : les sensations qu'on peut avoir aux commandes d'un avion de tourisme sont franchement sympathiques. On est tellement familiarisés aux Airbus qu'on en oublierait que le vent existe en altitude. Mais à bord d'un petit appareil, c'est une autre paire de manches et on le ressent à chaque instant ! Et je pense que cette redécouverte des sensations peut tout à fait s'appliquer au monde de l'entreprise. Lorsqu'on est dans une grosse entreprise, on a naturellement tendance à perdre de vue les détails. Considérez la chute irrémédiable d'Altice, par exemple : elle a été dépréciée de 40% en Bourse depuis l'été. SFR a perdu un million et demi d'abonnés depuis l'arrivée de Free dans la concurrence. Drahi peut à mon avis essayer de colmater la brèche autant qu'il veut, son groupe Altice va continuer de sombrer à cause de SFR. La marque au carré rouge a bien trop contrarié ses abonnés en les inscrivant automatiquement à certaines options payantes, et je serais prêt à parier que le nombre d'abonnés va encore baisser significativement les prochains mois. En tentant de calmer le jeu, Drahi a dit une chose très intéressante : « nous devons nous concentrer sur tous les petits détails opérationnels importants ». Si cette observation est tout à fait pertinente, elle intervient bien trop tard et illustre bien comment les grandes entreprises, dans leurs grands projets de conquête, oublient souvent les fondamentaux (soit ces fameux détails). Franchement, les individus qui ont choisi d'imposer de force une chaîne payante à leurs clients planent complètement. Pareil pour les banques qui vous obligent à prendre des options qui ne servent à rien pour obtenir un crédit immobilier, et qui désolent ensuite que les clients optent pour les banques en ligne... Ces grandes entreprises, en perdant de vue l'évidence, se ruinent toutes seules. Il y aurait un énorme travail à implémenter pour empêcher ce genre de dérives et d'autosabotage ! À part ça, si le coeur vous en dit, je vous conseille vraiment le pilotage d'avion. Tenez, je vous mets en lien le site qui détaille mon stage. Je vous laisse le lien vers le site spécialiste de cette activité de pilotage avion à Montpellier.
Comment peut-on faire respecter ses droits lorsqu’un dessin ou modèle est imité ou copié ou qu’il y est porté atteinte ?
Faire respecter un droit de propriété intellectuelle peut être compliqué et il est habituellement conseillé de se faire aider par un avocat spécialisé en propriété intellectuelle. Il ne faut pas oublier que c’est au propriétaire qu’il incombe principalement de mettre en évidence les imitations ou les atteintes dont fait l’objet un dessin ou modèle industriel et d’engager une action contre ces imitations ou ces atteintes. En d’autres termes, vous devez surveiller l’utilisation qui est faite de votre dessin ou modèle sur le marché, repérer l’imitateur ou le contrefacteur et décider s’il faut prendre des mesures contre eux, et, dans l’affirmative, quand et comment. Un avocat spécialisé en propriété intellectuelle est en général la personne compétente pour vous donner des informations sur les possibilités qui existent dans votre pays d’engager des poursuites contre les imitateurs, les auteurs d’atteinte et les contrefacteurs; il vous donnera des conseils sur la façon de régler un litige. Lorsque vous estimez qu’il est porté atteinte à vos droits, vous pouvez décider, dans un premier temps, d’envoyer à l’auteur de l’atteinte une lettre l’informant de l’existence éventuelle d’un conflit entre son dessin et modèle et vos droits exclusifs. Il est recommandé de se faire assister d’un avocat pour la rédaction de cette lettre. Si l’atteinte persiste, il peut être nécessaire d’engager une action judiciaire contre son auteur. Si vous savez où l’activité frauduleuse est menée, vous pouvez agir inopinément et obtenir un mandat de perquisition et de saisie (délivré habituellement par le tribunal compétent ou la police) sans préavis contre l’entreprise ou la personne présumée avoir commis l’atteinte. Afin d’empêcher l’importation de marchandises portant atteinte à des droits de propriété intellectuelle, des mesures peuvent être prises à la frontière sur demande du propriétaire du dessin ou modèle dans de nombreux pays, par l’intermédiaire des autorités douanières nationales. En général, si une atteinte est décelée, il est vivement conseillé de consulter un professionnel pour obtenir un avis juridique autorisé. Dans certains cas, l’arbitrage ou la médiation peut offrir un moyen efficace de régler les cas d’atteinte aux droits. L’arbitrage présente généralement l’avantage d’être moins formel, plus rapide et moins coûteux qu’une procédure judiciaire, et une sentence arbitrale est plus facilement exécutoire à l’échelon international. L’avantage de la médiation tient au fait que les parties conservent la maîtrise du processus de résolution du litige. Cette solution peut donc contribuer à maintenir de bonnes relations d’affaires avec une autre entreprise avec laquelle votre société pourrait souhaiter collaborer à l’avenir.