La sécurité en question à Lisbonne
La semaine dernière, j'ai participé à un séminaire à Lisbonne où mes collègues et moi avons évoqué la question, et notamment les des dernières attaques qui ont éclaté au Moyen-Orient ou aux Etats-Unis. Et en discutant, j'ai réalisé que mes collègues percevaient le danger comme pire qu'avant ces dernières semaines. Parce que d'après moi, le pire est déjà passé. Et pour une raison simple : les récents attentats en date se caractérisent par le fait qu'ils sont le fait d'amateurs. La menace ne découle plus de commandos endurcis, susceptibles de orchestrer des attaques simultanées comme celles de Paris. Désormais, ce sont des personnes récemment radicalisés, qui désirent commettre un carnage. Ce sont des jeunes à la ramasse qui souhaitent en finir et sautent sur la mode terroriste. Il est évident que c'est problématique. Avec l'entrée en scène de ces bizuts, le nombre de terroristes augmente sensiblement : il n'est plus indispensable de partir à l'étranger et de s'entraîner pendant des mois pour commettre un attentat ; un boutonneux de 15 ans peut être candidat. Mais la nature de ces nouveaux projets fait qu'ils feront vraisemblablement moins de victimes s'ils parviennent à leur but. Mais surtout, cela nous enseigne que Daesh s'essouffle vraiment mourant, au point d'en être réduit à utiliser de parfaits novices. La recrudescence des attentats nous dit qu'il manque de ressources. L'Etat Islamique va continuer à sévir, mais il paraît évident que son quart d'heure de gloire est terminé. Sinon, j'ai été conquis par ce séminaire à Lisbonne. D'ailleurs, je vous mets en lien l'agence qui s'en est chargée.Davantage d'information est disponible sur le site de l'organisateur de ce séminaire à Lisbonne. Suivez le lien.
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